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A l’aube de 2022, Karunati regroupe plus de 100 000 données concernant 6746 espèces animales et végétales, déposées par des experts naturalistes au gré de leurs prospections et de leurs observations occasionnelles dans les 32 communes de l’archipel de Guadeloupe.

Quelques médailles à décerner…

La commune ayant recueilli le plus d’observations est Sainte-Rose avec 9864 observations.
La commune où l’on a observé le plus d’espèces différentes est Petit-Bourg avec 519 espèces.
Le groupe taxonomique ayant fait l’objet du plus grand nombre d’observations est de loin celui des Oiseaux avec
81 055 observations.
L’espèce ayant fait l’objet du plus grand nombre d’observations est Coereba flaveola, le Sucrier à ventre jaune, avec 8748 observations.

Mais la plateforme est sans cesse alimentée : tout peut changer !

C’est chez les insectes que l’on a référencé le plus d’espèces différentes dans Karunati (2133 au total).

Statuts biogéographiques et niveau de menace

Parmi toutes les espèces qui ont des données d’observation versées dans Karunati :
1383 sont indigènes.
217 sont exotiques, dont 17 évaluées invasives.
66 sont endémiques de la Guadeloupe.
60 sont menacées au niveau régional, c’est-à-dire Vulnérables, En danger ou En danger critique d’extinction.
141 sont protégées au titre de divers outils juridiques tels que des Directives européennes, Conventions internationales, ou une réglementation spécifique au territoire de la Guadeloupe.

Karunati en chiffres (2022)

Un an après le dernier bilan, pas moins de 15000 données supplémentaires sont venues alimenter la plateforme Karunati.

Grâce aux diverses campagnes de prospection réalisées au cours de l’année, certaines communes comme Anse Bertrand et Pointe Noire ont vu le nombre de leurs données grimper en flèche.

Les zones « vides » de Karunati (les moins prospectées) restent les îles annexes, et les communes de Basse-Terre, Baillif et Pointe à Pitre.

Les oiseaux représentent toujours le groupe le plus observé. Mais les insectes et les angiospermes ont été très étudiés cette année (pensez à consulter la carte par « jeux de données » pour distinguer les différentes études) et le nombre de données les concernant a connu une croissance remarquable.

Continuons sur cette voie ! Et n’oublions pas les petits derniers de cette année : coraux, éponges, échinodermes et champignons. Masque et tuba seront de rigueur pour tenter de rétablir l’équilibre en 2023.